Pierwsza w historii Wydziału Filologicznego inauguracja AKADEMII MŁODEGO POLIGLOTY

W sobotę 11 marca 2017 roku (symbolicznie dzień po Święcie UO) w murach naszej uczelni po raz pierwszy zagościli słuchacze Akademii Młodego Poligloty. Projekt uruchomiony na Wydziale Filologicznym ma za zadanie przekonywać, że nauka języków obcych wcale nie musi być trudna i nudna. Jest skierowany do dzieci w wieku 9-12 lat.

Młodych słuchaczy, na których spore wrażenie wywarła Aula Błękitna w Collegium Maius, przywitała profesor Joanna Czaplińska, dziekan WF, która tłumaczyła, kim jest poliglota, jak wygląda nauka na uniwersytecie i do czego służy studentom np. indeks. Akademicy dostali je chwilę wcześniej, a za każdym razem będą uzyskiwali w nich potwierdzenie udziału w kolejnych zajęciach.

Następnie pierwszy w historii AMP wykład wygłosiła dr hab. Anna Ledwina z Katedry Kultury i Języka Francuskiego. Przybliżyła m. in. francuskojęzyczną wersję Lokomotywy Juliana Tuwima. Po części teoretycznej przyszedł czas na warsztaty przygotowane pod okiem mgr Elżbiety Porady. Ich częścią była zabawa leksykalna oraz przygotowanie własnej wizji lokomotywy.

Dzięki zaangażowaniu całego zespołu pracującego nad przygotowaniem i wdrożeniem projektu, udało się zaproponować dzieciom inny sposób na spędzenie sobotniego przedpołudnia niż siedzenie przed telewizorem czy ze smartfonem w ręku. Kolejne spotkanie już 25 marca.
W związku z dużym zainteresowaniem przyjęciem do grona słuchaczy AMP w kolejnym roku akademickim również będą prowadzone tego typu spotkania.

LA LOCOMOTIVE

Julian Tuwim

La locomotive est là immobile
Lourde, immense, elle transpire
Grosses gouttes d’huile.

Elle sue, elle soupire, elle siffle, elle s’évente,
Et toute la gare se chauffe à son ventre ;

Ôoo – qu’elle a chaud,
Ouuu – qu’elle a chaud,
Ouff – qu’elle a chaud,
Pouff – qu’elle a chaud !

Elle aimerait bien se reposer un peu,
Mais le chauffeur attise les feux.
Puis on lui accroche des tas de wagons,
Des wagons d’acier, très lourds, grands et longs ….

Et chaque wagon est rempli jusqu’au toit :
Le premier – de vaches, le deuxième – d’oies,

Dans le troisième, des hommes à gros bedon
Assis, dévorent de gros saucissions

Le quatrième porte des fruits délicieux,
Le cinquième entasse six pianos à queue,

Le sixième est une grande plate-forme,
Sur cette plate-forme – un canon énorme !

Le septième emporte des meubles en chêne,

Un ours et un zèbre habitent le huitième,

Le neuvième est plein de cochons roses et gras,

Le dixième – de caisses, de malles, de cabas …

Et il en reste plus de trente encore,
Remplis à ras bord de trucs que j’ignore,

Mais si mille athlètes venaient en renfort,
Mangeant de la soupe pour être plus forts,
Et si tous ils poussaient, comme mille éléphants,
Rien ne bougerait, tellement c’est pesant …

Soudain -s’entend
Sifflet -strident !
Les pistons tremblent,
Les roues s’ébranlent !

D’abord – doucement – en tortue – avec peine

S’échine – la machine – sur les rails – qui l’enchaînent ;

Elle arrache les wagons, elle tire, elle ahane,
Et roue après roue roule sa caravane ;
Puis elle accélère, elle force l’allure,
Elle cogne, elle grogne de plus en plus dur …
Et où donc, et où donc, et où donc, et où donc,

Tout droit, oui tout droit, oui tout droit, par le pont,
Par les prés, par les bois, dans la pluie et le vent,
Elle se hâte et halète pour arriver à temps
Elle avance, elle danse, en cadence elle dit :
Ah dis donc, ah dis donc, ah dis donc, ah dis donc, dis, dis …

Si vite, si rapide elle file très loin :
Une boule, une balle plutôt qu’un vrai train,
Ce n’est plus un monstre d’acier haletant,
Mais un rien, un machin, le jouet d’un enfant …

Mais qu’est-ce donc, qu’est-ce donc, qu’est-ce qui la traîne,
Et qui donc, et qui donc, et qui donc se déchaîne
Pour qu’elle fonce et gronde avec tant de fureur ?
C’est la vapeur chaude, oui, c’est la vapeur
La chaudière par des tubes aux pistons l’envoie,
Et les pistons tournent les roues sur la voie,
Pour que le train roule ils poussent, ils pressent,
Car la vapeur presse ces pistons sans cesse,
Et sur les rails scandent les roues sans répit :
Ah dis donc, ah dis donc, ah dis donc, ah dis donc, dis, dis …

tłumaczenie Jan Burek